Parce qu'on ne certifie pas le Vivant
- Equus insight Coaching
- 16 avr.
- 2 min de lecture
Aujourd’hui, j’ose publier un texte différent.
Avec autant d’élan que de trac.
Toutefois, je crois qu'on peut être profondément pro tout en étant intensément vivante.
👉 Je tiens à le dire clairement :
ça n'est en aucun cas une critique des certifications ou de leur valeur.
Je reconnais pleinement ce qu’elles peuvent apporter en termes de cadre, de repères, de sécurité.
Mon point d’ancrage est ailleurs.
Dans le 𝐕𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭.
Que les chevaux m’enseignent avec patience, exigence et infinie présence depuis plus de 30 ans.

Pourquoi je ne suis pas certifiée RNCP – ou autre
Parce qu’ÊTRE humain ne se réduit pas à une modélisation.
Encore moins quand elles prétendent contenir ce qui, par nature, échappe au contrôle.
Je travaille avec des chevaux depuis plus de 30 ans.
Et c'est à travers cette relation vivante que les personnes trouvent leur chemin depuis 2010.
Avec le souffle du vivant.
Avec ce qui vibre. Ce qui tremble. Ce qui résiste.
Avec ce qui ne se laisse pas apprivoiser par des normes.
Avec ce qui se transforme sans cadre imposé.
J’ai passé quatorze années à explorer, questionner, déconstruire.
Bien avant que la pratique appelée "équicoaching" soit certifiable,
j'ai accompagné des transformations profondes,
non pas par des modèles figés — même si j'ai suivi de solides formations —,
mais à travers l'invisible, l'inattendu.
Parce qu’avec les chevaux, mes clients et moi allons là où s'arrêtent les concepts.
L'authenticité du Vivant échappe aux normes.
Ce que nous avons gagné en savoirs intellectuels,
nous l'avons souvent perdu en partage d'une connaissance
ancrée dans notre animalité, plus émotionnelle et instinctive.
Il n'existe pas de diplôme pour l'intensité du Vivant.
Il demande à être ressenti dans le corps pour s'aligner.
Chaque être humain porte sa propre carte.
Même si nous avons tous un cerveau,
il n’existe aucun GPS pour connecter le conscient et l’inconscient.
L’accès au changement se fait par des chemins différents, uniques à chacun.
Tout comme un cheval ne grandit pas enfermé dans un box,
le vrai changement naît au moment précis où l’on ose ouvrir son cadre de référence.
Parce que le coaching ne devrait pas être un couloir balisé,
mais une forêt dans laquelle on ose s’aventurer ENSEMBLE,
et qui a ses propres lois :
celles du vivant, de l’imprévisible, de l’instant.
Et parce qu’à force de vouloir tout sécuriser,
on finit par anesthésier ce qui peut réellement nous transformer.
J’ai choisi la vulnérabilité assumée.
Jamais légère, car elle me challenge en permanence.
Mais guidée par l’éthique, le respect, une intention claire et alignée.
Et les chevaux.
Qui ne tolèrent aucun compromis.
C’est ce qui me permet de rester profondément en lien.
Tournée vers l’essentiel.
Le monde professionnel aime le lisse, le raisonnable, le modéré.
Mais la vie surgit là où l’on consent à ne plus savoir.
Là où on écoute ce qui palpite en soi.
Là naissent les transformations majeures.
J’ai l’exigence du Vivant pour repère.
Et cela ne ment jamais.
Martine Clerc
16 avril 2025
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